Chapitre 2: Erreurs de débutants ou détails insolites ?
1942 : Projet tpv en sous marin
La guerre bat son plein , mais les essais continuent. Pour rester lèger, les sièges sont des simples hamacs et les vitres en Rhodoïd. Et puisque la pose des 2 phares n’est à l’époque pas obligatoire, un premier phare rond est disposé au centre du capot. La TPV est alors surnommée « le Cyclope »
Mais puisqu’on la prend de nuit pour une moto avec son phare unique et centré , et qu’elle se fait frôlé d’un peu trop près, on décide rapidement d’installer un phare sur le côté gauche.
1948 : Perfectionnement de la citröen 2cv
Pour des raisons d’économie, dans sa première version, la voiture était démarrée soit par un lanceur à ficelle comme on le fait encore avec sa tondeuse à gazon, soit avec une manivelle. Peu efficaces, ces systèmes sont finalement remplacés par un démarreur mécanique et sa batterie.
1949 : Lancement de la citröen 2cv
Le secret a bien été gardé pendant toutes ces années, et voici la 2cv enfin dévoilée au 35 éme salon automobile et du cycle.
Avec un capot plombé et vissé, car le moteur n’est toujours pas visible. La surprise est totale, mais elle devient rapidement la reine du salon tant elle émeut le grand public.
Et la voilà qui écope d’un nouveau surnom » la boîte à sardines »
Tous les pré-requis ont été validés: traction avant, moteur de 375 cm3 ,bicylindre à 4 temps, 60 km/h en vitesse de pointe, 4 à 5 lites d’essence au 100 kms, boîte 3 vitesses, 4 places assises, 50 kilos de bagages… et un tarif incroyable qui lui séduit aussi : 185 000 francs au lieu des 245 000 francs que coûte une 4cv.
La concurrence rit jaune !
Le passage aux mines a eu lieu le 24 Juin 1949 . La 2cv type A est officiellement lancée, et la production commence enfin le 11 juillet suivant.